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Irissah d’Argent, Elfe du Métal, 22ans

Prénom : Irissah

Famille : D’Argent

Description : Irissah est une Elfe du Métal. Elle ne quitte jamais son harnois d’acier ni son épée longue faisant de sa frêle silhouette, un soldat à part entière. Elle mesure 1m65 pour 70kg, 90kg avec sa carapace d’acier lustrée. Elle porte une longue chevelure brune ceint d’un bandeau de tissu et d’une tiare d’argent. Sa peau est fine, ses traits agréables et ses oreilles pointues. Ses mains délicates sont tout de fois aptes au combat. Elle parle d’une voix douce, avec éloquence et empathie. Sa gentillesse ne doit cependant pas faire oublier son imposante et puissante carrure de métal.

Irissah se réveille doucement alors que la ville s’agite. Le marché du Cœur d’Airain est déjà en pleine ébullition alors qu’elle ouvre les yeux sur sa chambre. L’endroit est modeste mais fonctionnel, voire confortable par rapport aux casernements qu’elle a connus. Xerthiss lui manque soudain, comme chaque jour. Sa ville natale, à plusieurs kilomètres d’ici, poursuit une vie tranquille qui ne peut plus être la sienne. Elle se ressaisit. Elle tend la main vers son armure. Celle-ci se glisse sur elle en quelques instants reprenant sa forme instantanément sur sa propriétaire. Le parquet grince sous sa masse nouvelle. L’amure, elle, ne fait aucun bruit grâce à la maitrise de l’Elfe. Elle sort alors de sa chambre pour me rejoindre au petit-déjeuner.

« Bonjour. (Elle fait grincer le parquet avec son attirail, mais sa voix est si douce et si sympathique qu’elle attire immédiatement mon attention). Je suis à la recherche du chef de la guilde. Il m’a dit de venir ici, ce matin. Je me nomme Irissah d’Argent. Oui. Je suis une Elfe du Métal. Je viens de la petite ville de Xerthiss. (Dans son regard, je devine aisément une certaine nostalgie de sa bourgade de campagne). J’étais l’une des championnes de la ville. Chaque année à Xerthiss, on organise les Grands Jeux. (Comment ne pas les connaître, me dis-je en moi-même). Je devais gagner. J’y étais presque. Mais mon père me refusa la victoire. Il déclara que j’avais triché. Ahh. Mensonge que cela. C’était pour faire gagner la Régence et notre ville. J’aurais tant aimé la battre cette année. Mais j’avais oublié une chose. Xerthiss n’est que peu de chose sur l’échiquier des puissants. Pour garder notre indépendance, il nous faut composer avec eux. Allez, ne parlons plus de çà. Mangeons et trinquons. (Elle forme une fine lame avec un pan de son armure et découpe avec précision fromage, pain et fruits et m’en offre joyeusement). J’espère que le chef de la guilde ne va pas tarder. J’ai hâte de me refaire une réputation et de défaire ceux qui font semblants d’aider les autres. C’est vrai que la Régence est le bras armé de la Lumière contre la Corruption. C’est vrai qu’elle a aidé et sauvé de nombreuses villes. Mais je n’aime guère sa manière de traiter les adeptes. Comme si nous étions tout coupable. Je ne vais pas vous embêter avec çà. Parlez-moi de vous, de la guilde et des autres villes comme Calywen, Molnie et Forgeria. Je vous écoute. »

La Chevalière se tourne alors vers moi. Sa voix et sa sympathie me font livrer quelques mots. Je lui parle comme on parlerait à une vieille connaissance. Je m’arrête soudain… « Allez, allons nous entraîner et voir de quel métal tu es fait.

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