histoire

Une longue histoire 10/10

J’arrive dans cette pièce.

Nous sommes au 3ème étage d’une sorte d’immeuble cossu.

La pièce mesure bien une dizaine de mètres de long sur presque autant de large. Les murs sont couverts d’étagères et de livres. Au centre, il se trouve un homme assis sur un sorte de grand fauteuil avec devant lui 5 tabourets. 3 sont occupés par des adeptes d’autres éléments. J’avance prudemment et me voilà assis sur un des tabourets restant.

De part et d’autre, les autres ne disent rien. L’homme assis est couvert d’une épaisse cape de cuir noir.

Ses mains sont gantées et l’on ne voit pas son visage. Il tient un bâton de chêne dans la main gauche. Une petite fiole en verre est brisée à ses pieds répandant son liquide carmin sur le sol. Il n’y a pas d’agressivité ni de peur.

Le monde et le temps semble suspendu. La pluie et les sons de la ville sont de plus en plus lointains.

Il frappe alors le sol de son bâton et je reconnais alors les vibrations que j’avais perçues.

En outre, l’odeur de sang vient de cette fiole, j’en suis sûr.

L’homme en face de nous se lève alors. Il parle d’une voix douce et solennelle.

-“Bienvenue. Je vous souhaite la bienvenue. Vous avez répondu à mon appel.

Vous avez accouru alors que vous aviez senti la corruption.

Vous avez accouru alors que nul n’a appelé à l’aide.

Votre curiosité et votre générosité vous ont poussé vers moi.

N’ayez crainte.

Il ne vous sera fait aucun mal.

Il n’y a pas de danger comme vous l’aviez surement déjà compris.

Ma guilde et moi-même sommes à la recherche de nouveaux talents.

Nous recherchons des adeptes aventureux qui accordent leur bonté au monde.

Nous recherchons des adeptes portés par leur curiosité et leurs goûts de l’aventure.

Nous souhaitons des personnes qui sachent déjà user de leurs maîtrises pour le bien d’autrui. Ainsi, vous l’aurez compris.

Je vous propose une place comme à nul autre dans notre guilde.

Je ne puis vous en dire plus pour le moment. Mais j’espère que vous accepterez.”

Il éponge le sang sur le sol. Il nous sert à tous un tasse de thé et des biscuits sucrés. Il se rassoit enfin. Il ouvre le tiroir d’une commode. Il en sort un sablier d’une heure.

“Notre offre n’est pas éternelle. Je vous laisse y réfléchir.”

Il sort alors de la pièce, nous laissant brutalement seuls entre inconnus.

A suivre

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