Hirala du Roc, Humaine de la Terre
Prénom : Hirala
Famille : Du Roc
Description : cette Humaine de 18ans est une adepte de la Terre. Sa peau sombre et sa chevelure brune lui vient de son père, un Terranien de Papua, la cité oasis au Nord de Magna Rock. Elle mesure 1m70 environ pour 70 kg. Elle porte des vêtements de cuir et de lin vert ainsi que des breloques plaquées or. Ses bijoux sont son seul souvenir de Kosmata, la cité des mineurs où elle a grandi dans le clan du Roc. Sa mère y est contremaître.
« Bonjour… (La Terranienne avance d’un pas lourd et sûr sur le parquet de la guilde de Métalia où elle vient de pénétrer. Elle attend un instant comme si elle pesait caque mot qui passait ses lèvres). Est-ce, ici, la guilde de Métalia ? Je vous remercie pour votre réponse. (Elle s’assoit sur un tabouret de bois simple. Ce dernier grince sous l’effort. Pourtant la silhouette de la Terranienne ne semble pas si massive. Alors qu’elle me voit remarquer ce qui vient de se produire, elle se permet quelques mots). Je viens de Magna Rock. J’ai fait une longue route depuis les montagnes de Magna Rock. Mon clan m’a autorisé à réaliser mon voyage initiatique. Je devrais ensuite repartir à Kosmata, pour rependre les traditions de mon clan. (Sa voix se fait dure et rocailleuse, vibrante comme l’onde d’un tremblement de terre). Je pensais découvrir des ouvrages d’art à Métalia. Je suis un peu déçu. Les murailles ne devraient tenir que quelques décennies. Même cette guilde semble en piteux état. Je ressens pourtant une vraie force, une vibration élémentaire intense qui s’y propage. (Elle s’arrête soudain. Elle touche de la main les briques du mur le plus proche en fermant les yeux. Elle semble satisfaite. Elle reprend). Oui, je pourrais rester ici. Vous pensez que je me décide sur un coup de tête. Il n’en est rien. J’y pense depuis mon départ de Magna Rock, il y a plus de 2 mois. (Elle semble alors plonger dans ses souvenirs. Elle prend quelques moreaux de roches et forment les paysages et les personnages de son histoire qu’elle me conte). Kosmata est une immense cité souterraine. Solide et riche, elle renferme de profonds et immenses filons de minerais d’or, d’argent, de fer, de gemmes et de Génomites. (Son regard montre une certaine gourmandise lorsqu’elle évoque cette roche que les Terraniens consomment avec plaisir). Le labeur est honnête (comprenez dur, très dur). La vie y est paisible. J’aime assez la couverture de roche qui couvre la ville. Ici, tout paraît ouvert, fragile prêt à s’envoler. Mais c’est aussi çà que je viens découvrir. On m’a parlé d’une mission et d’un rite de passage. Je suis prête. Je le suis depuis que je suis partie. Je serais digne de cette guilde. Allons-y. »
La Terranienne avance alors d’un pas sûr vers la salle d’entrainement de la guilde. Elle marche avec persévérance et force comme si elle connaissait déjà ce qui allait se produire. Car elle avait pris sa décision après des années de réflexion et nul doute que cela se passerait comme elle l’avait prévu et comme cela doit être.