Hélion du Zéphyr
Prénom : Hélion
Famille : Du Zéphyr
Description : il a une frêle et agile silhouette masculine d’1m60. Il ne doit pas peser plus de 10-15kg de vent. Sa peau est marquée par les courants chauds et est donc de couleur sable. Il porte un pantalon et une veste usés en Nuaga brun. Il ne quitte jamais une magnifique flûte blanche en Pisces.
« Bonjour. Il n’y a encore personne ici. Qui suis-je ? Je me nomme Hélion du Zéphyr. Je suis un Génie de l’Air. Je suis né dans la capitale du Royaume Céleste, Aéria. Je suis né dans une des grandes familles de l’Air, la famille du Zéphyr. Une bénédiction pensez-vous ? Je n’en suis pas si sûr. Les évènements changent comme les vents, la chance aussi. Oh. Au début, pas de véritable problème. Je suis issu d’un vénérable Génie de l’Air, Hémarius du Zéphyr. J’ai pris vie, il n’y a qu’une vingtaine d’années mais j’ai l’impression que ça fait des décennies. J’ai été lié à une magnifique flûte de Pisces. Cet objet renferme une partie de mon âme et on le nomme objet fétiche. C’est mon bien le plus précieux. Enfin, je m’égare. Ainsi, je naquis dans notre grande et belle cité d’Aéria sur l’une des plus vastes roches volantes de la mer de Vapeur. Rapidement, on me conduisit pour mon éducation au temple de l’Air, à Maëstria, la cité des Vents plus au Sud. On me conduisit. Il fallut que je vole jusque temple car celui-ci n’est composé que de nuages, de Cumos et d’Arach. Non, il n’y a pas de route. Enfin, pas comme une Humain pourrait l’imaginer. Dans les airs, notre chemin est tracé comme vos routes sur la terre ferme. Bref. Ce n’est pas la période la plus sympathique de mon histoire. J’y ai appris à focaliser le flux et à dompter la maîtrise de l’Air. Ce pourquoi, je peux vous parler assis en tailleur ans les airs devant vous. J’ai, cependant, eu quelques soucis avec ma famille. Ils ne sont pas très artistes. Vous voyez. Et moi, j’adore la flûte. Les mélodies de ma flûte me rappellent les vents de Maëstria. Une belle époque. Un air frais que je ne retrouverai pas, ici, à Métalia. Un son uniquement de chaque courant d’air au lieu du bruit des camelots du marché d’à côté. Le vide en dessous sur des kilomètres. L’absence de mur et de tour qui vous enferme. Faudra que je vous y emmène. Je m’égare encore. Vous ne mangez pas votre Cumos. Je peux. (Hélio se saisit alors du plat de son hôte, une sorte de nuage comestible au goût sucré et aéré). Il est trop épais ici. C’est l’air de la cité qui veut çà. Mais au prix que ça coûte, on ne va pas cracher dessus, n’est-ce pas ? Enfin, bref. Après quelques soucis de famille, je me suis envolé pour Molnie. Une petite ville à l’Ouest. Un temps frais, des vents violents. Un plaisir. Mais trop travailleur, trop borné. Et l’arrivée en force de la Régence m’a décidé à partir. Bon. Oui. J’avais besoin d’un peu de cristaux. Oui, j’avais peut-être négocié des affaires malencontreuses. Je ne sais pas si vous le savez mais le Nuaga n’est pas si facile que ça a récolté et a tissé. Bref. Je quitte Molnie, en hâte et j’arrive à Métalia. Cette immense cité du Royaume du Métal était pleine de promesses pour moi. Je redoutais ses immenses murailles, ses maisons par centaines et sa soldatesque. Rien de rédhibitoire ceci dit. Alors j’ai trouvé cette guilde. Qu’est-ce qu’une guilde ? C’est un lieu et surtout des personnes. On nous appelle Guildiens, je crois. Dans cet endroit, on nous propose des missions contre rémunération. Des choses hors du commun, pour des êtres qui espèrent l’être. Maintenant que les présentations sont faites, si on y allait… »
Le Génie de l’Air file alors comme un coup de vent. La porte claque brutalement derrière lui. Il revient, juste un instant après. « Allez, on y va ». Il repart alors. Je comprends que pressé est un terme qui lui va comme un gant.