histoire

Une longue histoire 8/10

La nuit est tombée depuis quelques heures déjà.

La pluie battante a fait fuir les habitants chez eux.

L’eau frappe mon armure avec un rythme régulier alors que je cours.

Je me dirige vers cette maison près du fleuve. J’ai senti lors de ma communion avec le métal et la société environnante, une sorte de rupture soudaine et brutale accompagnée d’une faille sombre et colérique.

J’arrive rapidement près de la maison. C’est une sorte de petit immeuble de 6-7 étages. Le toit d’ardoise peine face à la pluie battante. La visibilité est faible sous cette pluie et de nuit. L’immeuble se trouve près du fleuve et est entourée de masures de même taille. Malheureusement, la porte en bois qui ferme la salle commune au rez-de-chaussée est verrouillée. Je ne perçois aucun son même lorsque je toque à la porte.

Pas d’autre choix, je dois mettre en pratique mon entraînement.

Je respire calmement et me concentre. Le verrou saute sans difficulté mais j’ai tordu et coincé celui-ci. La porte restera ouverte.

Je pénètre à l’intérieur. Je sens rapidement une odeur désagréable de sang. Je sors rapidement ma lame et forme mon heaume. Je maîtrise les bruits de mon armure en me concentrant rapidement. Il n’y a pas un bruit et le feu de cheminée continue de crépiter dans l’âtre.

Des meubles et de la vaisselle sont renversés. J’entends du bruit dans les étages au-dessus. J’emprunte alors l’escalier de bois qui mène aux étages. Le bois grince sous mes pieds. Je monte alors quatre à quatre les marches. Il y a du bruit aux 3ème étage…

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Je sors alors brusquement de l’eau.

L’odeur de sang mène vers une sorte de petite immeuble tout proche. La pluie battante ne me gêne guère. En me concentrant un peu, j’y vois comme en plein jour pour un humain. Je me rapproche de ce qui semble être une arrière-cour et une cuisine. Mes sens sont aux aguets. J’entends alors des bruits de bois qui grince et quelqu’un qui court dans les escaliers. Je me lance tout de suite à sa poursuite. Je traverse rapidement la cuisine où le repas encore fumant attend. Je prends une gourde d’eau et laisse la porte ouverte avant de m’engouffrer dans l’escalier.

A suivre

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